Très heureux d’écrire ce mot à travers lequel je salue l’initiative du président de la république Mr Abdelmadjid Tebboune grâce à qui, l’Ecole Supérieure d’Agriculture Saharienne d’Adrar (ESASA) a vu le jour par le décret exécutif N°21-520 du 26 décembre 2021. Par ailleurs, j’exprime par cette même occasion, ma gratitude à tous ceux qui m’ont fait confiance en l’occurrence Monsieur le Ministre de l’enseignement supérieur et Monsieur le Recteur de l’université d’Adrar qui héberge l’école, qui sera j’espère une porte ouverte à une agriculture moderne dans la région Sud-Ouest de notre cher pays.
     L’existence de cette école n’est pas un hasard, l’Algérie vie des changements importants dans tous les domaines et en particulier dans le domaine agricole afin d’assurer la sécurité alimentaire. Mais cela n’est possible que s’il y a un accompagnement par une agriculture qui assurera la qualité des aliments, mais surtout l’autosuffisance à l’instar de certains pays.
     L’agriculture en générale et l’agriculture saharienne en particulier fait face à de nombreux défis. L’eau en est un, par sa rareté et surtout par sa qualité imposée selon son utilisation. C’est pourquoi il est important que la contribution de l’école soit la plus efficace possible en intégrant des technologies nouvelles prises sous la coupole de l’intelligence artificielle. C’est le défi de nos ingénieurs agronomes formés à l’école et qui permettront à ce secteur de revivre et d’être à la pointe de la technologie. Ajouter à cela, l’importance de la participation de tous les acteurs socio-économiques.
     Je ne peux terminer sans me tourner vers nos étudiants qui ont montré un esprit de convivialité et de patient rarement observé de nos jours. Je tiens à leur rendre hommage et je les encourage à donner encore plus pour qu’ils puissent laisser leur empreinte dans le secteur de l’agriculture qui est en expansion surtout dans les régions dites sahariennes.
     L’école formera, on espère, une élite capable de prendre en charge toutes les préoccupations liées à l’agriculture à travers notre cher pays.

Pr IDDOU Abdelkader